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  • Fabienne

Quelles tendances de consommation pour 2024 ?




Tout le monde aime les boules de cristal, c'est pourquoi, chaque année à cette époque, les instituts de recherche et les cabinets de conseil nous présentent leurs pronostics pour l'avenir. Quelles seront les tendances de consommation en 2024 ?


Le rapport Mintel Global Consumer Trends 2024, nous indique que l'incertitude est la seule certitude ! Le mieux que l'on puisse faire est de fonder ces pronostics sur des observations, des statistiques, des données sur les consommateurs, le contexte et des exemples de la manière dont les grandes marques réagissent déjà. Le problème, c'est que si les marques réagissent déjà à une tendance, c'est qu'elle est probablement presque terminée....


Néanmoins, le rapport s'articule autour de cinq grandes tendances pour l'année à venir :


Être humain

Nous devons optimiser nos compétences humaines et émotionnelles pour tirer le meilleur parti des algorithmes qui font de plus en plus partie de nos vies.


La première tendance, "être humain", fait le constat assez évident que ce qui nous rend uniques - les émotions, l'empathie, la créativité et le désir d'établir des liens avec nos semblables - n'est pas ce qui fait sortir les algorithmes du lit le matin. Si nous voulons les devancer à la table du petit-déjeuner, nous avons tout intérêt à faire tout ce qui est en notre pouvoir pour optimiser ce qui nous rend différents. La prédiction de Mintel : un nouveau label "human as premium" émergera, donnant une plus grande influence aux personnes qui peuvent faire les choses qu'un algorithme n'aura jamais les capacités créatives de faire.

Plus que de l'argent

Les consommateurs vont réévaluer ce qui compte pour eux, ce qui pourrait modifier leur perception de ce que signifie réellement la valeur.

La deuxième tendance, "plus que de l'argent", porte sur ce que l'argent ne peut pas acheter et sur le fait que nous sommes de plus en plus nombreux à réexaminer notre définition de la valeur. Si des attributs tels que la durabilité, la commodité et l'héritage restent importants, les marques doivent les présenter dans le contexte de la qualité. Une donnée suggère que les consommateurs sont plus intéressés à dépenser plus pour des biens de qualité qui dureront (meubles, voitures) qu'à dépenser moins pour des biens qui doivent être remplacés plus souvent. L'exemple donné par Mintel est celui de l'entreprise française solidaire et d'utilité sociale Ethikis, qui a développé le label Longtime, un label de qualité destiné à aider les consommateurs à identifier les produits durables.


Renaissance des vraies relations

Les consommateurs qui trouvent du réconfort à travers les écrans au détriment de relations significatives dans la vie réelle rechercheront de nouvelles formes d'intimité pour le bien de leur santé physique et mentale.


La troisième tendance, la "renaissance des relations", met l'accent sur l'isolement que nous avons connu pendant la pandémie et sur la manière dont il nous a attachés à nos écrans tout en nous éloignant de la proximité physique dont nous avons tant besoin pour notre santé et notre bien-être. Elle nous a fait prendre conscience du fait que la santé ne se résume pas à un régime alimentaire et à de l'exercice physique : c'est aussi une question de lien social. Mintel affirme qu'en conséquence, les marques sont mises au défi de faire sortir les gens de leur "cocon de soins personnels" et de les ramener dans le monde social pour le bien de leur santé.


Nouvelle réalité verte

L'absence de progrès dans la lutte contre le changement climatique signifie que les consommateurs et les marques devront donner la priorité à la survie dans un contexte climatique de plus en plus menaçant.


La quatrième tendance, la "nouvelle réalité verte", est liée au fait que de plus en plus de personnes réalisent aujourd'hui à quel point le changement climatique est une menace existentielle et qu'il exige une réponse radicale et collaborative. Cela exigera également une innovation permanente, ce qui signifie que les marques ne peuvent pas se contenter de parler de la réduction de leur empreinte carbone ; elles doivent développer une capacité d'innovation permanente et toujours croissante pour résoudre réellement les problèmes qu'elles ont créés. Elles devront faire preuve de progrès significatifs et mesurables dans la réalisation d'objectifs réels en matière de développement durable, ainsi que de la capacité à s'adapter aux changements de circonstances. Parce qu'elles le feront.


Perspectives positives

Les marques et les consommateurs collaboreront selon de nouvelles modalités pour faire face à l'incertitude.


Enfin, la tendance numéro cinq : "perspectives positives". Comme l'a souvent dit le designer Bruce Mau, la menace climatique est tellement existentielle que nous n'avons d'autre choix que d'être optimistes quant à notre capacité à l'inverser. Si l'on ajoute à la menace climatique l'inégalité économique, l'instabilité politique, la guerre, les bouleversements sociaux et la crainte de voir l'IA remodeler notre avenir, tout ce qui n'est pas optimiste serait suicidaire. Mintel suppose qu'au lieu d'ignorer l'impact de toute cette incertitude, les marques devront abandonner leur représentation aseptisée de la réalité et faire preuve de plus d'honnêteté. Cette honnêteté, selon Mintel, créera le type de confiance dont les consommateurs ont besoin pour se sentir à l'aise face à ce qui les attend.

 

 

 

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